L’un des démissionnaires du CDP, Mahamadi Kouanda vient de créer son parti politique appelé Congrès pour la renaissance et le progrès (CRP) dont le premier congrès ordinaire a eu lieu le 4 octobre 2020 au CENASA à Ouagadougou. Placé sous le thème : « renaissance et réconciliation nationale pour un Burkina prospère et émergeant », le CRP dit avoir déposé 46 dossiers pour les législatives à venir et se réclame de la social-démocratie.

Entre le CDP et Mahamadi Kouanda on peut dire que tout est désormais fini. En effet, il est le nouveau président du Congrès pour la renaissance et le progrès (CRP) reconnu officiellement en août dernier. Dans le manifeste de ce parti dirigé par l’ex-cofondateur du CDP, il est dit qu’il aspire à la paix, à l’unité, à la démocratie, à la cohésion nationale, à l’intégrité entre autres. « Le Congrès pour la renaissance et le progrès s’engage entre autres, à créer les conditions favorables au développement durable, harmonieux, et solidaire avec l’implication de toutes les couches socioprofessionnelles, à la mise en œuvre de l’approche genre », peut-on lire dans le manifeste du CRP. C’est pourquoi le parti s’engage pour la promotion d’un Etat démocratique, laïc, social, pour les conditions d’une souveraineté économique nationale. Prenant la parole, le président du CRP, Mahamadi Kouanda a indiqué que ses camarades et lui viennent de loin tout en faisant le bilan de son parcours politique. De ce bilan, il a confié que sa mort a été programmé plus de 10 fois depuis qu’il est dans l’arène politique, mais il a toujours tenu bon en gardant ses principes d’homme de conviction. Il a laissé entendre que dans le CDP, ils ont travaillé aux côtés du président Blaise Compaoré pour un mieux-être des Burkinabè. Mais il est arrivé à un certain moment a-t-il poursuivi que le président Blaise soit coupé de son peuple, car certains ne lui donnaient pas les bonnes informations sur la détresse de son peuple. Toute chose qui a conduit à l’insurrection de 2014, a-t-il indiqué. Pendant que le CDP agonisait a-t-il confié, il a participé avec des camarades du CDP afin que le parti ne sombre pas. Toute chose selon lui qui leur a valu les 18 députés en 2015. Mais a-t-il regretté, les nouveaux dirigeants du CDP ne respectaient pas les règles du parti. « On ne peut pas gérer un parti à la tête du client. Il y a tout au CDP, sauf la démocratie, la transparence, l’équité », est-il convaincu. C’est pourquoi il a indiqué qu’il a tourné la page du CDP à travers la création de ce parti. « C’est la dernière fois que nous parlons du CDP », a-t-il affirmé. Il a laissé entendre que ce parti apportera du nouveau dans la scène politique qui est celui de la démocratie interne au sein du parti et du respect des textes. Pour lui, il faut une renaissance au Burkina, car la démocratie est malade au pays des Hommes intègres. C’est pourquoi pour les législatives de novembre 2020 à venir, il a soutenu que le CRP a déposé 46 dossiers couvrant toutes les 45 provinces du Burkina. Mais pour la présidentielle, il a fait savoir que le parti avisera en temps opportun sur le choix de son candidat.
1-Le présidium lors du congrès du CRP
2-El Hadj Mahamadi Kouanda, président du CRP
3-Les militants du CRP lors du congrès
ENCADRE
Le bureau exécutif national du CRP
Président du parti, président du Bureau politique national : Mahamadi Lamine Kouanda
Premier vice-président chargé des questions politiques : Valentin Ouédraogo
Deuxième vice-président chargée de la réconciliation et des questions sociales : Aïssata Sow
Troisième vice-président chargé des responsables coutumiers et religieux : Madi Koala, dit Lawal
Secrétaire général : Césaire Ky
Adjoint : Lamine Dao
Secrétaire national chargé de la formation politique et civique : Bassou Ido
Secrétaire national chargé du contrôle et de la vérification : Léhoun
Secrétaire national chargé des relations extérieures : Koulihi Kabré
Adjoint : Abdoul Kader Kouanda
Secrétaire national chargée de la trésorerie : Adissa Zan
Secrétaire national chargé de l’organisation : Anasse Dondiré
Premier secrétaire national adjoint à l’organisation : Rasmané Kouraogo
Adjoint : Issaka Ouédraogo
Secrétaire national chargé de l’analyse et de la prospection : Boureima Kouanda
Adjoint : Aboubacar Béné
Secrétaire national chargé de l’information et de la communication : Parfait Ki
Adjoint : Edwige Kabré
Secrétaire national chargé des NTIC : Jean Marie Nabi
Adjoint : Harouna Dramane Koné
Secrétaire national chargé de l’intégration sous-régionale : Oumou Sow
Secrétaire national chargé de l’éducation et de la formation professionnelle : Rasmané Bouda
Secrétaire national chargé de l’environnement et du tourisme : Baba Traoré
Adjoint : Aboubakrine Claude Désiré Ido
Secrétaire national chargé des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière : Moustapha Maïga
Secrétaire national chargé des consultations électorales : Idrissa Gansonré
Secrétaire national chargé des Burkinabè de l’étranger : Adja Salamata Kouanda
Secrétaire national chargé des activités sportives et culturelles : Charles Coulibaly
Secrétaire national chargé des secteurs structurés : Tèga Sawadogo
Secrétaire national chargé du secteur informel, des marchés et yaars : Adama Cissé
Premier secrétaire national adjoint chargé du secteur informel, des marchés et yaars : Boukaré Ouédraogo
Adjointe : Alimata Zongo
Secrétaire national chargé de la défense et de la sécurité : Ousmane Toé
Adjoint : Sidiki Ouédraogo
Secrétaire national chargé des anciens : Issaka Kaboré
Adjoint : Amado Kouanda
Secrétaire national chargé des femmes : Zalissa Aboubacar
Secrétaire national chargé des jeunes : Inoussa Kouraogo
Première secrétaire nationale adjointe chargée des jeunes : Kadidja Yernakoré